La Glycine, un complément naturel pour votre renforcement musculaire !
La glycine est un acide aminé que l’on trouve dans notre alimentation, qu’il soit présent de manière naturelle, notamment dans les produits d’origine animal, ou sous forme d’additif (E640), pour exhausser le goût.
Les rôles de la glycine
On dit que la glycine est « protéinogène » car il fait partie des 22 acides aminés qui permettent la naissance de protéines. Bien qu’il ne soit pas essentiel à notre organisme, il contribue toutefois à de nombreux métabolismes, et c’est pourquoi un apport supplémentaire peut être nécessaire, notamment chez les sportifs.
Comme indiqué plus haut, la glycine est un acide aminé qui contribue au fonctionnement du métabolisme. Ainsi, cet acide aminé va permettre une récupération musculaire plus facile grâce au rôle qu’il joue dans le métabolisme de la créatine. De plus, son action sur les enzymes antioxydantes permet d’aider à ralentir le vieillissement cellulaire.
- La glycine participe également à synthétiser les acides biliaires, et aide donc le foie à se détoxifier.
- Côté cérébral, la glycine va favoriser le sommeil en agissant comme un neuromédiateur.
Il est intéressant de noter également que des études ont révélé que prendre de la glycine en complément alimentaire après un repas riche en protéine animal, permet de contrecarrer les effets de la méthionine (acide aminé présent dans la viande rouge). Ainsi, la hausse d’homocystéine dans le sang est ralentie.
Les aliments contenant de la glycine
La glycine se trouve naturellement dans les produits d’origine animale. Ainsi, si vous désirez en consommer sous sa forme naturelle, privilégiez les viandes blanches :
- la dinde
- le porc
- Poulet
- Veau (Foie de veau)
La dinde et le porc sont les viandes qui en contiennent le plus. Si vous êtes plutôt poisson, optez alors pour de la seiche ou mieux encore de l’éperlan séché. Pour les gourmands appréciant la charcuterie, sachez que la glycine est présente dans le bacon, le chorizo et le salami.
Et si vous êtes végétarien, sachez que vous pourrez également trouver de la glycine dans d’autres produits, notamment :
- les graines de tournesol
- les graines de courges
- La spiruline
- les germes de blé
- le tofu
On trouve également de la Glycine dans la farine de sésame et dans la poudre d’amande, pour vos préparations salées ou sucrées, ces deux aliments sont riches en glycine.
Vous voyez, si vous échappez à la Glycine, c’est que vous l’avez fait exprès !
Posologie, effets secondaires et contre-indications
La glycine n’est pas un acide aminé essentiel, car il peut être synthétisé par notre organisme. Toutefois, les recommandations prévoient une dose de 500 à 2 000mg par jour de glycine. Et comme l’organisme n’en produit pas toujours suffisamment, il peut s’avérer nécessaire de se tourner vers les compléments alimentaires afin d’absorber la quantité dont notre organisme a besoin.
Bien souvent, cet acide aminé est pris sous cette forme afin d’aider aux troubles du sommeil, ou pour détoxifier le foie, ou encore par les sportifs pour la récupération musculaire.
Concernant la posologie, elle est variable selon le motif qui vous amène à consommer ce complément. Pour ces motifs, la posologie recommandée se situe entre 500 et 1 000mg par jour.
Les risques d’Hypoglycémie
Toutefois, il est important de connaître les effets secondaires et les contre-indications à la prise de glycine. En effet, si vous souffrez d’une importante carence en glycine, vous risquez de provoquer une hypoglycémie, ou bien encore une dystrophie musculaire, ou de constater des dysfonctionnements ou niveau de votre hypophyse.
D’autre part, la consommation de glycine, peut dans de très rares cas, amener à des maux d’estomac, une envie de vomir ou des vomissements, ou encore de la somnolence. Si vous constatez l’un de ses effets demandez conseil à votre médecin.
Concernant les contre-indications, comme tout complément alimentaire, il est nécessaire de demander l’avis de votre médecin. En effet, parmi les rôles de la glycine, cette dernière tient celui de neuromédiateur dans le cerveau. Ainsi, si vous prenez un traitement destiné à soigner les troubles mentaux, comme la paranoïa ou la schizophrénie, il peut y avoir interaction. Dans ce cas, évitez l’automédication, et demandez conseil à un professionnel.
Sachez également que c’est le cas pour les antidépresseurs, et les antiépileptiques.