Le sport au service de la féminité !
Comment concilier une vie de femme avec une pratique sportive active, avec toutes les contraintes quotidiennes et tous ses aléas ? C’est la question du jour que se posent de très nombreuses femmes de tout âge à tous les stades de la vie.
Sport et accouchement, votre corps a besoin de vous !
Mettre au monde un enfant, c’est déjà du sport ! Mais à la suite de votre accouchement, ne croyez pas que vous en avez terminé avec vos efforts physiques ! Le renforcement musculaire est absolument indispensable, mais quels muscles travailler en particulier et sous quelles conditions ?
En premier lieu, il vous faut l’aval de la sage-femme ou de votre spécialiste. En règle générale, il faut attendre au minimum un mois voire trois mois, pour reprendre une activité sportive, surtout en cas de cicatrisation longue à la suite d’une césarienne ou d’une épisiotomie.
Lorsque vous avez le feu vert de la sage-femme, il convient d’abord de respecter un certain nombre de règle de précaution si vous comptez commencer des exercices de renforcements musculaires. Il est, par exemple, absolument contre-indiqué de pratiquer du sport en posture verticale ou debout, après un accouchement, sans avoir effectué une série d’exercices de renforcement musculaire, notamment le renforcement du périnée. Au bout de quelques semaines, vous pourrez de nouveau recommencer vos exercices mais seulement à l’horizontale. Le corps et les groupes musculaires (périnée, quadriceps et abdominaux) ayant subi un traumatisme important à la suite de l’accouchement, votre corps demande de se reconstituer en douceur, du moins se renforcer pour éviter bien des désagréments et écarter des dangers pour votre santé sur le long terme.
Les muscles concernés ayant été substantiellement modifiées des suites de l’accouchement, des exercices de renforcement musculaire sont donc absolument nécessaire. Ces exercices de renforcement musculaire doivent se pratiquer auprès d’un kinésithérapeute ou d’une sage-femme, plusieurs séances seront nécessaire pour retrouver un fonctionnement optimal de vos groupes musculaires, en particulier, le périnée, qui est le plus important.
En l’absence de renforcement musculaire du périnée, les conséquences peuvent être sévères comme des pertes urinaires à vie, il n’est donc que trop conseillé d’effectuer ses exercices, qui vous seront conseillés par la sage-femme en clinique.
Cycle menstruelle et pratique sportive, incompatible ?
Moins grave, mais tout aussi contraignant, que faut-il faire en cas de perte ? Si vous « vivez bien » vos règles et que celles-ci sont relativement douces, il n’y a pas de contre-indications particulières à vous conseiller. Seules des astuces pratiques peuvent vous aider à lier une activité sportive et vos cycles menstruels dans le but de vous sentir à l’aise et d’éviter les « accidents » comme les pertes de sangs, ou moins connues, les « pertes blanches », dont vous trouverez un article complet sur ce sujet sur www.lorraine-evoluence.com. Pour les règles menstruelles, il vous faut évidemment bien choisir une protection adaptée, notamment les serviettes hygiéniques (lavables de préférences), attachées à l’aide d’une ailette associée à un protège-lingerie qui peut être par ailleurs utilisée en toute occasion et pas seulement pour la pratique du sport. Un protège-lingerie de qualité s’adapte à tout type de lingerie, même avec de la dentelle !
En revanche, si vos règles ont tendance à vous provoquer de grosses ou légères migraines, les exercices sportifs intenses sont plutôt déconseillés, mais des exercices de Yoga se prêtent parfaitement à ce genre de symptôme, en l’occurrence, la « posture de l’arbre » dite « Vrksasana » ; une posture debout qui consiste en exercice d’étirements et de compressions procurant des effets analogues à l’acuponcture ; autre exercice de Yoga en cas de migraine, la position de la « Pince » ou « Pascimottanasana », qui se pratique en posture assise, consiste en une série d’étirements de la colonne vertébrale. Cet exercice agit sur le méridien du foie et la vésicule biliaire, en somme, sur le « champ des émotions », utile en période de règles menstruelles, en cas d’ascenseur émotionnel.
Sports et règles menstruelles ne sont donc pas antinomiques, mais il convient d’avoir à votre connaissance toutes les astuces pratiques pour vous mettre à l’aise sans à devoir vous soucier de votre corps et du regard des autres.